Grimpereau des jardins

 
 

Certhia brachydactyla

Difficile à distinguer du Grimpereau des bois . Tous deux se caractérisent par un bec long recourbé . Dessus brun , flancs plus brun chez lz G. des jardins que chez l'autre ; les sourcils blancs sont en revanche plus marqués chez le G. des bois . Il fuit les forêts épaisses .

GrimpereauJ'ai mis cet oiseau dans cette catégorie car on ne l'observe que très rarement dans les jardins !

Commentaires

  • Dupdup
    Est-ce que le grimpereau des bois existe dans ta région ?
  • Etincelle
    • 2. Etincelle Le 13/11/2009
    Il se nourrit de quoi ?
    De lichen ?
  • booguie
    bonsoir j'emprunte ta photo, si tu n'es pas d'accord tu le dis
  • Yves
    • 4. Yves Le 14/11/2009
    Dupdup ,
    S'il existe je n'en ai jamais vu , mais c'est un oiseau qui vit plus dans l'Est de France ... Il doit être présent vers chez toi dans les forêts de conifères .
  • christian
    • 5. christian Le 20/01/2012
    bonjour,
    effectivement, le grimpereau des bois est très présent dans notre région (Est de la france)
    Mais pour le photographier, c'est une autre histoire, il est très vif et ne reste pas en place!
  • Dupdup
    • 6. Dupdup Le 21/01/2012
    Je pense que tout dépend de quel endroit on parle. Le grimpereau des bois est plutôt présent dans les forêts d'altitude. Ici en Haute-Saône, il n'est présent que dans quelques endroits du département (quelques forêts très froides) et je ne le connais pas dans mon secteur (ce que confirment les données de la LPO).
  • Le Coz Gérard
    • 7. Le Coz Gérard Le 24/01/2012
    Bonjour Yves,

    Affirmatif Dudup; en Auvergne la jonction altitudinale de cohabitation des 2 espèces, jardins et bois, se situe autour de 800m. Celui des bois au dessus.
    LE critère imparable est le chant. Facile. Je n'en connais pas d'autre.
    Ensuite il y a la répartition des tâches sur les rémiges primaires. Merci d'avance aux photographes qui réussiront le figer sous le bon angle (ainsi que pour la tâche rouge du bouvreuil, Yves !!). Sinon effectivement pas d'ambiguïté. Comme ce sont des oiseaux sans cesse en mouvement bonne chance tout de même!
    Quand je lis, sous la plume de A. Harris, L. Tucker & K. Vinicombe, dans leur bouquin (Comment éviter les confusions) dédié précisément aux subtilités distinctives d'espèces difficiles à différencier que "même dans la main l'identification ne peut-être certaine qu'à 95 pour cent", je dis bon courage à ceux qui auraient des prétentions absolues (sourcil comme ceci ou contraste comme cela). Moi, je ne mettrai pas ma tête sur le billot... mais j'affirme néanmoins qu'il n'est pas présent dans l'ouest de la France.

    Amitiés,
    Gérard
  • yves
    • 8. yves Le 24/01/2012
    Bonjour Gérard ,
    Pas présent dans l'ouest dis-tu et pourtant présent dans la liste "Divers oiseaux d'hiver 2011-2012 " sur OBSBZH !! Y aurait-il eu confusion ?
  • Le Coz Gérard
    • 9. Le Coz Gérard Le 24/01/2012
    Bonsoir Yves,

    Les 3 Océanites tempête trouvés dans le massif du Sancy en 2010 & à peu près le même nb. d'Huitriers pies cochés dans le Val d'Allier en 1 décennie ne constituent pas pour moi des espèces (présentes) de l'avifaune d'Auvergne.

    ""Le grimpereau des bois, n'est présent que dans les massifs forestiers d'altitude. (...) la majorité des données obtenues sont au-dessus de 700m"" _ ATLAS DES OISEAUX NICHEURS D'AUVERGNE _ 2011.
    ""Des migrateurs isolés sont occasionnellement observés en Automne.(...) au moins 17 mentions en France de 1990 à 2006 (..) 10 dépt. Pas de Calais, 2 Nord, 3 à Ouessant, 1 île de Houédic, 1 en 2003 dans les Alpes Maritimes."" _ NOUVEL INVENTAIRE DES OISEAUX DE FRANCE _ 2010.

    Voilà ce que sous entendait mon affirmation quant à sa présence en BZH. La région Ouest ne correspond pas à son biotope comme on peut fort justement le comprendre des observations de Dupdup. Tu noteras que je n'ai pas employé l'adjectif "impossible". Je relève donc que qq. cas s'y ajoutent dorénavant.
    Question: les cas que tu évoques ont-ils été homologués par le CHR ??.
    En Auvergne 280.000 observations ont été entrées dans la base de la LPO pour l'année 2011. Pas sûr qu'il n'y ait pas qq. erreurs.
    Normalement les espèces singulières, pour une région, relèvent d'une nomenclature spécifique nécessitant homologation d'un comité d'expert. Vu sa répartition habituelle le Grimpereau des bois me paraîtrait, pour la Bretagne, entrer dans cette catégorie; mais ce n'est qu'un à-priori.

    Amitiés,
    Gérard
  • Sebastien Nedellec
    • 10. Sebastien Nedellec Le 24/01/2012
    Bonsoir,

    Si l'ouest ne correspond pas à son biotope originel, il y a néanmoins des populations isolées qui ont été découvertes dans les années 70 et 80 en Basse Normandie (Orne), dans les pays de Loire (Mayenne, Sarthe) et ... en Bretagne. C'est un fait, mais il a été découvert très récemment en Bretagne (1989). On le trouve en effectifs très limités dans une poignée de boisements d'Ille et Vilaine (futaies de hêtres et de chênes avec sous bois de houx). Des recherches spécifiques et systématiques sont faites depuis quelques années par des ornithos rennais sur un massif forestier pour mieux cerner ses effectifs notamment. Ce sont ces mêmes ornithos qui ont signalé l'espèce sur obsbzh pour le petit jeu de l'hiver. Donc pas de gros risques de confusion en ce qui les concerne.

    Par contre, la Bretagne ne dispose pas d'un comité régional d'homologation. S'il y en avait un, le grimpereau des bois mériterait effectivement de figurer dans la liste des espèces à homologuer.

    Cordialement,
    Sébastien
  • Le Coz Gérard
    • 11. Le Coz Gérard Le 24/01/2012
    Suite,
    Les 280.000 observations indiquées, message précédent, concernent évidemment l'ensemble de toutes les diverses espèces cochées.
    Les effectifs du Grimpereau des bois ne sont pas précisément connus pour L'Auvergne. Idem en PACA.
    Pour la France estimation entre 35.000 & 90.000 couples en 2000.
    En PACA sa répartition altitudinale va de 700m à 2300m.

    Gérard
  • Le Coz Gérard
    • 12. Le Coz Gérard Le 25/01/2012
    Bonjour Sébastien & Yves,

    Dont acte pour cette petite population sédentaire. A t-on une idée de l'effectif ??
    J'ai hâte d'acheter " l'atlas des oiseaux nicheurs de Bretagne" (*) dès qu'il paraîtra et donc de découvrir la fiche le concernant.

    Amitiés,
    Gérard

    (*) Je possède les 2 déjà parus: PACA & Auvergne. Des mines de renseignements.
  • yves
    • 13. yves Le 25/01/2012
    Très intéressante cette conversation qui ouvre la possibilité de rencontrer un jour le Grimpereau des bois dans la région . Maintenant , faut-il encore se mettre son chant en tête ! Avoir dans la poche comme support des chants d'oiseaux un MP3 pourrait être une bonne solution . Je dois dire que j'ai encore beaucoup à apprendre de ce côté-là . Mais c'est si bon de savoir qu'il nous reste encore des tas de choses à apprendre sur les oiseaux ... Ça nous fait avancer !
  • Sebastien Nedellec
    • 14. Sebastien Nedellec Le 25/01/2012
    Bonsoir à tous,

    Concernant l'effectif breton de l'espèce, je pense que le prochain atlas (qui doit paraître à l'automne chez Delachaux) donnera une bonne estimation.

    Sébastien
  • Yves
    • 15. Yves Le 25/01/2012
    Bonsoir Sébastien ,
    Dès que quelqu'un est au courant que l'Atlas est sorti , qu'il n’hésite pas à laisser un commentaire sur ce site ! Ça devrait intéresser beaucoup de monde , moi le premier .
    Amitiés
    Yves
  • Emmanuel Chabot
    Bonjour à vous,
    Je suis tombé par hasard (en cherchant sur Google des estimations d'effectifs nationaux de grimpereaux) sur votre page sympathique et ses messages récents concernant les mythiques "GdB" bretons.
    Il se trouve que c'est moi qui ai observé et signalé sur ObsBZH ceux de décembre et janvier derniers (et aussi créé cette liste en 1998 ;o).
    Avec sa précision et sa justesse habituelles, mon cher ami Sébastien a parfaitement brossé le contexte.
    Le GdB survit ou est présent (= relique millénaire ou extension récente ? - that remains the question !) dans 3 à 5 massifs du quart NE de l'Ille-&-Vilaine. Quelques dizaines de couples y occupent de très vieilles chênaies-hêtraies. Mon autre ami Filipe Contim, très pointu et énergique coordinateur des recherches intensifiées depuis 2009, fournit effectivement des chiffres et détails plus précis qui paraîtront dans sa fiche de l'Atlas breton 2004-2008.

    Pour l'instant donc, voir un GdB dans le 29S paraît complètement illusoire. Les Cornouaillais peuvent en observer en BZH, mais en allant les chercher à 200 ou 250 km de chez eux...
    Vu que GdJ et GdB sont quasiment indifférenciables de visu (sauf par des prospecteurs acharnés depuis 3+ ans), que le GdJ est plus de 1000 fois plus nombreux globalement (et présent dans tous les milieux), qu'il émet des cris très proches de ceux du GdB, et que le chant de ce dernier est ténu, rarement émis, et ignoré de la plupart des ornithos régionaux, vu donc cet ensemble de points accablants, la totalité des mentions hors des 3-5 forêts sus-citées, aussi répandues qu'elles puissent être, sont automatiquement considérées comme des erreurs... jusqu'à preuve du contraire !! (on n'est pas obtus ;o) (nous-mêmes le cherchons ailleurs !)
    Il y a 10 jours, un membre de notre team, parfaitement rodé à la détection et à l'identification du GdB, en a entendu un chantant assidûment à Vannes ! On ne s'étendra pas sur les interprétations ou hypothèses qui s'ensuivent... Mais ça prouve que beaucoup reste à découvrir sur cette espèce rarissime, si peu détectable et méconnue (et si proche génétiquement de son abondant cousin).

    Pour ceux qui douteraient encore de "l"adaptation" du GdB à la Bretagne, voir les photos du futur atlas, toutes prises en I&V, de même que celles figurant sur le "Site Internet" joint à mes coordonnées.

    Bien amicalement,
    Emmanuel
  • Le Coz gérard
    • 17. Le Coz gérard Le 01/03/2012
    Bonjour Yves & E. Chabot,

    Merci M. Chabot pour ces précisions limpides.
    Message reçu 5/5 pour ce qui me concerne et dorénavant mémorisé et gravé dans le, euh... granite !!

    Ainsi que je l'ai précédemment écrit, lorsqu'il s'agit d'ornithologie je n'utilise jamais l'adjectif "impossible". Je l'ai pourtant déjà entendu chez certains ornithos. Je préfère "peu probable".
    Naturellement si quelqu'un m'affirmait avoir contacté le Pic tridactyle au Menez-hom où dans les bois du Cranou je dirais même plus: "très, très, très peu probable."
    En tout cas je suis satisfait d'avoir enclenché cet échange qui aura permis d'éclairer ma lanterne et enrichir mes connaissances.
    Que celà soit dit, je ne fais pas partie de **ceux qui douteraient encore de l'adaptation du GdB à la Bretagne**. Il suffisait juste d'apporter les éléments nécessaires et suffisants.
    Je note au passage les difficultés que vous indiquez, et que j'avais citées, de distinction des 2 espèces. Tant mieux pour ceux qui ont la science infuse. Tel n'est pas mon cas. C'est plus facile quand on a la chance de pouvoir les entendre, comme ça m'est arrivé ici, presque dans la foulée.

    Revenez régulièrement visiter "Naturepassion". Pour Sébastien c'est déjà fait.

    Amicalement,
    Gérard




  • Yves
    • 18. Yves Le 01/03/2012
    Bonjour à tous ,
    Merci Emmanuel pour cette intervention !!
    Grâce à ce partage d'information , je sais à présent que le GDB est présent en Bretagne ... Mais pas dans le Finistère ( allez , je vais dire pas pour l'instant ) .
  • Emmanuel Chabot
    Question biodiversité, le Finistère est à la fois très riche du fait de ses énormes interfaces maritimes, de sa position aux avant-postes et de la douceur de ses températures, et très pauvre du fait de son enclavement maritime, de sa position tout au bout des terres. En Europe, comme en France et en Bretagne, les espèces terrestres sont logiquement de moins en moins nombreuses quand on va de l'est vers l'ouest.

    La Bretagne est un bon labo pour suivre les "pulsations d'aires", progressions et/ou régressions. Exemple typique : le pic cendré, qui a envahi une grosse moitié de la région entre les années 1950 et 1980, puis l'a quasiment désertée dans les 1990-2000 (on a actuellement le plus grand mal à retrouver les derniers survivants dans le NE-35). Mais beaucoup de ces vagues ne touchent jamais le Finistère...

    Toutefois, certaines espèces sont capables d'établir de petits noyaux très isolés, même tout au fond de culs-de-sac : guêpier en baie d'Audierne (absent de tout le reste de la Bretagne) ; pie-grièche écorcheur dans les monts d'Arrée (à quelque 150 km de l'aire de répartition continue)... Pour la PGE, un phénomène semblable a d'ailleurs eu lieu en GB : elle s'y est éteinte dans les années 1980, avec les derniers nicheurs du SE (E-Anglie) et la rétraction de l'aire sur le continent ; mais quelques couples sont alors apparus en Écosse (provenant sans doute de Norvège) !

    Autre nuance, concernant cette fois des espèces plutôt très sédentaires : les populations "relictuelles". Ce qui est vrai pour les Celtes (voire leurs prédécesseurs) dont les civilisations n'ont longtemps survécu que dans les extrémités NW de l'Europe, peut l'être relativement pour certains oiseaux. La chevêche, le freux et le colombin par exemple sont répandus dans le Léon, beaucoup moins dans les 3/4 centraux de la Bretagne.

    Les deux phénomènes peuvent d'ailleurs se superposer. Quand l'autour des palombes a disparu de presque partout, ses noyaux résiduels bretons se trouvaient surtout dans le Morbihan ; mais la recolonisation est venue de l'est (forcément) et a pour l'instant moins touché le 56 que le 35 ou le 44. Grâce à une réexpansion remarquable, la PGE est en train de recoloniser l'I&V par le sud, au moment même où s'éteint le noyau des marais de Dol (N-35), seule implantation fixe subsistant en Bretagne administrative dans les années 1990...

    Pour le GdB, que les ornithologues n'ont découvert (ou ne sont devenus capables de le faire) qu'à la fin des 80s en BZH, on ne sait pas (donc) : relique archaïque ou jeune colonisation isolée ?!
    Chaque hypothèses a ses arguments forts et ses faiblesses...
    Peut-être nos recherches actuelles, avec leur volet capture et baguage (=> données phénotypiques et génétiques précises), permettront-elles de lever le mystère.

    En tout cas, le GdB semble plutôt en danger d'extinction en I&V et donc en BZH, particulièrement menacé par l'évolution des pratiques sylvicoles (ONF), et son arrivée dans le Finistère ne paraît pas vraiment au programme...
    Certes, lâcher des armées de spécialistes dans les vieilles forêts de Basse-Bretagne pourrait réserver des surprises. Mais le 29 compte déjà beaucoup de très fines oreilles.

    À une prochaine,
    Emmanuel
  • Yves
    • 20. Yves Le 01/03/2012
    Emmanuel ,
    J'avais justement une question sur le GDB qui me trottait dans la tête cet après-midi alors que j'étais au potager .
    Une opération de bagage a - t- elle été faite ou est programmée sur cet espèce ? (si bien sûr , il est possible de le faire ).
    Et bien , j'ai eu ma réponse avec "Bébert 1er" sur ton site !!
    J'invite tous les lecteurs de Naturepassion à cliquer sur le lien suivant http://seawatch.free.fr/kenedhalusk/oiseaux/passereaux/grimbois/grimbois.html
  • Le Coz Gérard
    • 21. Le Coz Gérard Le 01/03/2012
    Bonsoir Yves & Emmanuel,

    Merci pour le lien Yves.

    En dehors des critères du chant, j'ai écrit ci-dessus le 24/01/12 **Ensuite il y a la répartition des tâches sur les rémiges primaires. Merci d'avance aux photographes qui réussiront a le figer sous le bon angle**. Les photos 2,4,5,6,7 en partant du haut, sont pour moi très probantes et incontestables.

    Amitiés,
    Gérard

  • france
    Il est magnifique cet oiseau que j'ai découvert cette année chez moi
    j'étais au calme et tout à coup je pensais voir une souris car sa façon de circuler est bien sympa
    Il avance à l'envers c'est superbe
    j'ai aussi deux photos mais pas aussi belles que les votres
    merci