Lézard vert occidental

(Lacerta bilineata)
Lezard vert h2
Il fréquente les milieux ouverts et ensoleillés où les rocailles alternent avec les buissons et les pelouses. On le trouve dans notre région le long des sentiers du bord de mer et même jusque dans les villages .
Lezard vert om1
Lezard vert lj1Lezard vert lj3
Lezard-vert-ot4.jpgSite-mousterlin16.jpg
Lezard o3Jeune Lézard vert
Lezard o4Jeune Lézard vert

Commentaires

  • Dupdup
    C'est un lézard que je connais bien car j'en ai élevé plusieurs pendant quelques années, dans un vaste enclos en plein air. C'était assez fabuleux, ils venaient me manger dans la main, ils couraient sur mes épaules, ma tête, mes bras.
  • dominique migliani
    On en voit pas mal en camargue,c'est trés amusant à photographier surtout le matin lorsqu'ils se dorent au premiers rayons de soleil.si on fait doucement on peut les approcher à 20 cm de leur museau.
  • Yves
    • 3. Yves Le 21/09/2009
    Et oui , le lézard vu sa couleur se croit invisible à notre oeil , il reste là sans bouger croyant que l'on ne le voit pas !!!
  • Le Coz Gérard
    • 4. Le Coz Gérard Le 31/05/2011
    Bonjour Yves,

    _ LE LEZARD _

    A Berthel,

    Avec une jeune veuve,
    Tendre encor, j'en ai la preuve,
    Parlant breton et français
    En causant de mille choses,
    Par la bruyère aux fleurs roses,
    Tout en causant je passais.

    C'était en juin, la chaleur était grande
    Sur le sentier qui partage la lande,
    Au beau soleil se chauffait un lézard;
    Et dans ses tours, ses détours, le folâtre
    Faisait briller son dos lisse et verdâtre
    Et secouait la fourche de son dard.

    Mais hélas! à notre approche,
    Le petit fou vers sa roche
    Fuit, et pour le rappeler,
    Pour rappeler ce farouche,
    Sur un air des bois ma bouche
    Longtemps s'épuise à siffler.

    Ô mes amis, ne plaignez pas ma peine!
    Car sur mon bras cette amoureuse Hélène
    Tenait posé son bras flexible et rond;
    Et par instants une mèche égarée,
    De ses cheveux une mèche cendrée
    Avec douceur venait toucher mon front.

    Certe, à lézard et vipère
    Tout siffleur vendrait, j'espère,
    A ce prix là ses chansons
    Sans trouver l'heure trop lente,
    Ni la chaleur trop brûlante,
    Ni trop maigre les buissons.

    Donc croyez-moi, dans cette heureuse pose,
    Sous le soleil et jusqu'à la nuit close
    J'aurais sifflé fort gaiement; mais voilà,
    Mes bons amis, voilà que le vicaire,
    Vêtu de noir et disant son rosaire,
    Pour mon malheur vient à passer par là:

    "Coeurs damnés! musique infâme!
    "Holà! holà! jeune femme,
    "Si vous craignez par hasard
    "Le purgatoire où l'on grille,
    "Quittez ce siffleur de fille,
    "Ce beau siffleur de lézard!"

    __ Auguste BRIZEUX (1803 - 1858) __

    Amitiés,
    Gérard